Implantée depuis plus de 66 ans à Feytiat, l’entité créée par le grand-père d’Alexandre et Thomas, les gérants actuels, Mérigous Porcelaine a su traverser les périodes en conservant un savoir-faire reconnu, tout en réalisant un amalgame entre artisanat et industrie au fil des années. Rencontre avec Thomas Mérigous.
Quelle est votre principale activité ?
Notre coeur de métier a toujours été de fabriquer des poignées de porte et des boutons de meuble en porcelaine de Limoges, ça représente 70 % de notre activité. Nos principaux marchés et clients sont les grandes surfaces de bricolage, les groupements de quincaillerie, des magasins spécialisés dans l’architecture et l’agencement d’intérieur. Au fil des années la structure s’est diversifiée et le savoir-faire s’est développé, aujourd’hui nous sommes en mesure de fabriquer des éléments avec des attentes très techniques et enfin nous pouvons travailler sur des projets sur mesure en sous-traitance.
Un savoir-faire d’excellence, rarissime qui a permis à la structure depuis 2007 d’être labellisée entreprise du patrimoine vivant !
Sur quel secteur distribuez-vous vos produits ?
12% de notre chiffre d’affaires est fait à l’export, notamment en Europe, même s’il nous arrive de traiter des demandes de clients Américains ou Japonais. La Porcelaine, reste un produit très ancré culturellement surtout en France, marché sur lequel nous réalisons une grosse partie de notre chiffre.
Combien de salariés constituent l’entreprise ?
Une trentaine de salariés, dont la majorité sont concentrés sur la production, l’assemblage et la préparation de commandes avec une petite équipe administrative.
Globalement, nous sommes sur des profils ouvriers avec un fort savoir-faire manufacturier et même un savoir-faire assez unique car il y a pas encore de machine qui peut remplacer la qualité du travail effectué.
Est-ce que la crise sanitaire a eu un impact sur votre entreprise et quelles adaptations apporter ?
Ce n’est pas simple et nous manquons encore de recul pour savoir si les choix faits ont été les bons. On peut se satisfaire de ne pas avoir eu un vrai coup d’arrêt car nos clients (bâtiments, quincailleries…) ont continué de travailler à l’instar de nos confrères porcelainiers qui sont liés aux métiers de l’hôtellerie, restauration et l’art de la table, ils ont connu un coup d’arrêt très très brutal. Il faut dire que 2020 ne sera pas une année qui va rentrer dans les annales au niveau de la performance.
Aujourd’hui, quels sont les maitres mots qui caractérisent l’entreprise ?
Nous sommes une manufacture familiale, une petite structure, on a la chance de s’appuyer sur du personnel avec une très forte ancienneté et qui a pu transmettre un vrai savoir-faire aux nouveaux qui arrivent.
Il y a un respect du métier, et un respect mutuel entre les personnes, car les dirigeants doivent beaucoup à ces gens qui aiment leur métier et qui savent le transmettre aux nouvelles générations, c’est ce qui permet de faire perdurer notre savoir-faire.
Enfin, on retrouve cette notion de solidarité et cela nous permet de faire un parallèle avec le monde du sport collectif et ce pourquoi nous sommes partenaires du LH. On retrouve des notions communes comme la solidarité, elle amène à la performance, qui elle permet la performance collective et c’est cette formule qui permet aujourd’hui à l’entreprise d’être toujours présente.
C’est la deuxième saison avec le LH, comment vivez-vous ce partenariat ?
Je suis revenu vivre sur Limoges il y a 4 ans dans l’optique de reprendre l’activité sur la structure. Ce que j’ai aimé dans ce club c’est qu’il a su embarquer tout le monde dans son aventure. Cela vient d’une âme ou il y a une vraie équipe, et ce qui fait que le club soit à ce niveau tout en conservant une marque de fabrique.
Sur les deux saisons, on peut retenir la montée en Lidl Starligue, on aurait rêvé d’une saison qui se terminait avec un trophée éventuellement et des festivités à la hauteur de l’évènement.
En dehors du terrain, j’apprécie beaucoup les moments partagés avec les autres partenaires, il y a une bonne ambiance globale, c’est quelque chose que nous apprécions chez Mérigous.
Le trophée du joueur du mois by Catalent, c’est une production de votre structure, pouvez-vous m’en dire plus ?
Ce n’est pas quelque chose que nous faisons de manière récurrente, mais cela a été fait en bonne intelligence et honoré que le LH pense à nous pour concevoir cela. Il y a eu des échanges avec le PDG de Catalent qui nous a donné sa vision du trophée, ensuite avec un travail des différentes parties cela a débouché sur un trophée sur lequel nous avons fait de l’impression numérique sur un disque en Porcelaine.
Si demain, vous étiez à la recherche d’un collaborateur et que vous deviez en recruter un dans l’effectif du LH, lequel recruteriez-vous ?
Si je devais en choisir un, j’aime beaucoup Romain Ternel, c’est le relais entre les nouveaux et les anciens. Un chef d’orchestre de l’équipe, une valeur sûre et on voit qu’il a un gros mental ça me plait beaucoup !
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